Au cœur d’une escalade régionale inédite, Israël a mené vendredi une série de frappes contre des cibles militaires et nucléaires iraniennes. L’Iran a répliqué en lançant une centaine de drones en direction du territoire israélien, déclenchant une alerte maximale dans la région.
Une riposte iranienne immédiate et massive
Quelques heures après les frappes israéliennes, l’armée iranienne a lancé environ 100 drones vers Israël, provoquant l’activation de l’état d’urgence dans le pays. Selon un responsable militaire israélien, certaines de ces attaques ont été interceptées bien avant qu’elles n’atteignent le territoire national.
La Jordanie, prise dans le tourbillon régional, a elle aussi annoncé avoir intercepté des projectiles iraniens dans son espace aérien. À Amman, les sirènes d’alerte ont retenti, incitant les autorités à demander à la population de rester à l’abri.
Israël affirme, de son côté, disposer de preuves indiquant que l’Iran est proche du seuil nucléaire, accusant Téhéran de préparer activement la destruction de l’État hébreu. L’armée iranienne, quant à elle, promet une réponse « sans limites ».
Le Hamas et Ryad dénoncent une dangereuse escalade
Le mouvement palestinien Hamas a condamné les frappes israéliennes, les qualifiant de provocation susceptible d’embraser toute la région. L’Iran, de son côté, affirme que cette attaque justifie plus que jamais son programme nucléaire et balistique, jugeant qu’« avec un régime prédateur, seul le langage de la force prévaut ».
L’Arabie saoudite, traditionnellement en froid avec l’Iran, a étonnamment exprimé son soutien à Téhéran en dénonçant une « violation flagrante du droit international ». Le ministère saoudien des Affaires étrangères appelle la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à cette agression.
Trafic aérien perturbé dans tout le Moyen-Orient
La tension militaire a entraîné un chaos aérien. Plusieurs compagnies, dont Emirates et Qatar Airways, ont annulé leurs vols vers l’Iran, l’Irak, la Jordanie et le Liban. Selon les données de Flightradar24, les espaces aériens au-dessus d’Israël, de l’Iran et de leurs voisins sont désormais évités par de nombreux vols internationaux. L’aéroport d’Abou Dhabi prévoit également des perturbations majeures.
Bilan humain et pertes stratégiques
La télévision d’État iranienne rapporte que les frappes israéliennes ont blessé au moins 50 personnes, dont de nombreuses femmes et enfants. Le personnel médical les a prises en charge à l’hôpital Chamran, à Téhéran.
Parmi les morts, figure une figure clé du pouvoir militaire iranien : le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, tué dans l’attaque.
Trump réagit : « L’Iran ne doit pas avoir la bombe »
Interrogé par Fox News, l’ancien président américain Donald Trump a révélé qu’il avait été informé des frappes israéliennes avant leur lancement. Il a réitéré que l’Iran ne devait en aucun cas obtenir l’arme nucléaire. Il a toutefois précisé que les États-Unis n’avaient pas participé à l’opération. Néanmoins, Washington avait informé à l’avance un allié au Moyen-Orient.
Les infrastructures pétrolières épargnées
Malgré l’ampleur des frappes, le ministère iranien du Pétrole a assuré que les raffineries et dépôts de carburant du pays n’avaient subi aucun dommage. L’approvisionnement énergétique se poursuit normalement dans l’ensemble du territoire, selon les autorités.
L’Iran invoque la légitime défense
Dans un communiqué officiel, Téhéran a rappelé que sa riposte entrait dans le cadre de l’article 51 de la Charte des Nations unies, qui reconnaît le droit à la légitime défense. Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que l’Iran n’hésiterait pas à mobiliser toute sa puissance militaire pour défendre sa souveraineté.
À mesure que la tension monte, les regards se tournent vers la communauté internationale, appelée à intervenir d’urgence pour éviter une conflagration régionale aux conséquences potentiellement désastreuses.