Les violences contre femmes et filles restent préoccupantes au Sénégal.
Les données officielles confirment une progression inquiétante des cas.
Ainsi, les violences sont passées de 27 % à 31,9 % en cinq ans.
Parallèlement, l’excision persiste et le mariage d’enfants atteint 12 %.
Face à ces indicateurs, les acteurs appellent à une mobilisation nationale renforcée.
Une réponse institutionnelle coordonnée
Dans ce contexte, le ministère de la Famille a engagé une action concertée.
Ainsi, il a partagé un protocole multisectoriel avec la société civile.
Cette rencontre s’est tenue le lundi 15 décembre 2025.
Elle visait à améliorer la prise en charge des victimes.
Des centres d’accueil en construction
Cependant, le manque de centres spécialisés demeure un défi majeur.
Pour y répondre, le ministère s’engage dans la création de centres uniques.
Ces structures garantiront une prise en charge globale et harmonisée.
Un centre national, financé par l’État, est en phase de finalisation.
Dans le même temps, trois centres régionaux sont déjà opérationnels.
Des outils harmonisés pour plus d’efficacité
Par ailleurs, l’État renforce la coordination des interventions.
Il adopte un protocole national de prise en charge des victimes.
Ce document inclut des annexes techniques standardisées.
Il s’accompagne d’un protocole de collaboration multisectorielle.
Plusieurs ministères clés ont signé cet engagement commun.
Un appui salué par les partenaires
Enfin, l’UNFPA salue les efforts consentis par l’État.
Selon sa représentante, cette démarche marque une avancée décisive.
Elle insiste toutefois sur une appropriation effective des outils.
Elle appelle également à leur déploiement rigoureux sur le terrain.

