Voici le texte mis à la voix active :
La télévision nationale du Tchad a diffusé des images montrant un groupe d’hommes attaquer à l’arme blanche plusieurs gardes de l’une des entrées de la présidence. Malgré les sommations, les images montrent un militaire que plusieurs assaillants lynchent à coups de lance et de machettes, tandis que d’autres pénètrent à l’intérieur du complexe.
Les gardes, dépassés en nombre, sont contraints de battre en retraite. Le procureur de la République rapporte que deux d’entre eux ont perdu la vie.
« Les assaillants de cette vaine tentative visaient à me vitrifier », déclare Mahamat Idriss Déby.
Dès le lendemain de l’attaque, des déclarations en soutien au président Mahamat Idriss Déby se multiplient. Des politiques, comme l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké et son parti RNDT-Le Réveil, ainsi que le RDP de l’ancien ministre Mahamat Allahou Taher, apportent leur soutien.
L’actuel chef du gouvernement, Allamaye Halina, appelle également le peuple tchadien à rester soudé.
« Cette attaque n’aurait jamais pu mettre en péril la sécurité de l’institution présidentielle. »
Depuis hier, le gouvernement affirme avoir rapidement repris le contrôle de la situation. Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah, explique que dix-huit des 24 assaillants ont été tués, et les six autres ont été capturés.
« Les personnes vivantes de cette attaque ont commencé à parler. Ce sont des pieds nickelés. Ce n’est vraiment pas une attaque d’envergure. Elle n’aurait jamais pu mettre en péril la sécurité de l’institution présidentielle ni celle du gouvernement », martèle Abderamane Koulamallah.
Dans cette version, les phrases sont reformulées pour que les sujets réalisent directement l’action.
