Services paralysés depuis une semaine

Depuis le 24 décembre 2024, une cyberattaque perturbe les services de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS). Les pirates ont compromis le système d’information, affectant plusieurs services essentiels. Les clients ne peuvent plus utiliser les guichets automatiques, les services Bank to Wallet et la messagerie bancaire.

Difficultés rencontrées par les clients

De nombreux clients peinent à effectuer leurs transactions courantes à cause de ces perturbations. Assane, un client de la BHS, ne parvient pas à consulter son solde après le virement de son salaire. « Je n’ai reçu aucun message et je ne peux pas vérifier mon solde », déplore-t-il. Faute de temps pour aller au guichet, il n’a pas encore récupéré son argent. « Si cela persiste, je devrai me rendre au guichet, une pratique que j’avais abandonnée », ajoute-t-il.

Abdoulaye, un autre client, a également été affecté. Depuis jeudi, il ne peut plus recharger son portefeuille électronique via la plateforme Wave. Vendredi, il a dû se rendre en agence pour retirer ses fonds directement. « Je préfère Bank to Wallet, mais la panne m’a obligé à me déplacer », explique-t-il. Saïbo Danfakha, lui, a utilisé un guichet automatique d’une autre banque pour accéder à son compte. « Les pannes concernent le service SMS, les options Bank to Wallet et les virements interbancaires », précise-t-il.

Origine et gravité de l’attaque

Selon un expert en systèmes bancaires, la cyberattaque contre la BHS est survenue le 24 décembre 2024. Cette intrusion a gravement perturbé les services de messagerie et les transactions bancaires automatisées. « C’est une situation critique qui nécessite une réaction rapide », alerte le spécialiste. Les cyberattaques sont fréquentes dans le secteur bancaire, mais une réponse adaptée manque parfois.

Silence officiel de la BHS

Une source interne a confirmé les perturbations, sans qu’une communication officielle n’ait encore été faite. Cette absence de transparence aggrave l’inquiétude des clients face à cette crise.

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