Sous la direction de Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR) réagit vivement à l’affaire « Farba Ngom ». Ce mercredi, le Secrétariat exécutif national (SEN) a publié une déclaration dénonçant des « dérives dictatoriales et menaces sur la République ». Le ton adopté illustre une position ferme face aux récents événements.
Macky Sall et ses alliés pointent Ousmane Sonko
L’APR accuse directement Ousmane Sonko d’orchestrer cette situation. Selon eux, la procédure judiciaire contre Farba Ngom reflète une volonté de contrôle autoritaire. « En s’attaquant brutalement à un député de la coalition Takku Wallu Sénégal et membre éminent de l’APR, le pouvoir confirme sa nature dictatoriale », affirme la déclaration.
Les responsables de l’APR estiment que le Premier ministre exerce une influence excessive sur les institutions du pays. Ils dénoncent cette situation comme une atteinte grave aux principes démocratiques.
Une mise en garde face aux dérives perçues
Dans leur communiqué, les membres de l’APR avertissent des risques liés à cette affaire. « Nous refusons que, pour faire plaisir à Ousmane Sonko, soient piétinées les normes de l’État de droit », martèlent-ils. Ils jugent inacceptables les atteintes supposées aux valeurs et principes républicains.
Un appel à la résistance
L’APR exprime son opposition à la procédure judiciaire engagée contre Farba Ngom. Elle considère ces actions comme une « agression » et annonce son intention de combattre ce qu’elle perçoit comme une injustice. En conclusion, elle appelle ses membres et sympathisants à résister face à ces dérives.
L’Alliance pour la République semble donc déterminée à défendre ses positions. Elle prépare une riposte politique pour contrer ce qu’elle qualifie de menaces sur la démocratie sénégalaise.
