Gabriel Attal, Premier ministre français, a annoncé ce soir sa démission depuis le perron de Matignon. Face à l’absence d’une majorité absolue après les récentes élections, il a déclaré vouloir respecter la tradition républicaine et remettre sa démission au président Emmanuel Macron demain matin.
Ce soir, à 21h15, Gabriel Attal, Premier ministre de la France, a fait une annonce solennelle depuis Matignon : sa démission imminente. « Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, et j’ai refusé de la subir », a-t-il déclaré, affichant une résilience face à une situation politique complexe. Attal a souligné que malgré les difficultés, son camp avait obtenu « trois fois plus de députés que ce que donnaient certaines estimations au début de cette élection », se classant ainsi en deuxième position derrière le bloc de gauche et devant le Rassemblement national.
Dans un discours empreint d’émotion, il a affirmé : « Être Premier ministre est l’honneur de ma vie ». Toutefois, il a reconnu que le camp centriste n’avait pas réussi à obtenir la majorité nécessaire pour gouverner. « Ainsi, fidèle à la tradition républicaine, je remettrai demain matin ma démission au président de la République », a-t-il déclaré, respectant ainsi les principes démocratiques et la stabilité institutionnelle.
Gabriel Attal a assuré qu’il continuerait à assumer ses fonctions jusqu’à ce que sa démission soit officiellement acceptée et qu’un successeur soit désigné. L’Élysée a indiqué que le président Emmanuel Macron attendrait la « structuration » de la nouvelle Assemblée pour « prendre les décisions nécessaires », laissant entrevoir une période de transition et de réorganisation politique.
« Ce soir, une nouvelle ère commence », a conclu Gabriel Attal, soulignant que le futur de la France se jouerait désormais au Parlement. Cette déclaration marque un tournant dans la vie politique française, ouvrant la voie à de nouvelles alliances et à une reconfiguration des forces en présence. Les regards sont désormais tournés vers le Palais Bourbon, où se dessineront les contours de la prochaine majorité parlementaire.
