Alors que sa présidence touche à sa fin, Joe Biden s’apprête à prononcer, ce lundi 13 janvier, son dernier discours de politique étrangère à la Maison Blanche. Cette allocution marque la conclusion de quatre années de mandats marqués par des défis internationaux majeurs, mais aussi par la réaffirmation du rôle de leader des États-Unis sur la scène mondiale.

Dans ce discours crucial, Biden mettra en avant le rôle clé de son pays dans les affaires mondiales et soulignera l’importance de maintenir et de renforcer les alliances stratégiques qui ont marqué son mandat. Fort de sa vaste expérience, acquise en tant que sénateur et vice-président, le président sortant avait fait de sa politique étrangère un des piliers de sa campagne électorale en 2020. Son retour à la Maison Blanche avait ainsi symbolisé un réengagement des États-Unis sur la scène internationale après la politique isolationniste de son précédent, Donald Trump.

Des États-Unis plus forts sur la scène internationale

Joe Biden a pris la parole pour dresser le bilan de ses quatre années de politique étrangère. Ce lundi, il soulignera l’ampleur des progrès réalisés depuis son arrivée à la Maison Blanche. Selon lui, les États-Unis sont aujourd’hui plus forts et mieux positionnés sur la scène internationale que lors de son accession à la présidence. Les alliances internationales, qu’il considère comme des instruments essentiels de la puissance américaine, sont, selon lui, aujourd’hui plus solides que jamais.

Le président mettra particulièrement l’accent sur des domaines clés tels que l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), l’accord de Paris sur le climat, ainsi que sur les partenariats stratégiques dans la région Asie-Pacifique pour contrer. L’influence croissante de la Chine. Ces alliances ont constitué l’épine dorsale de sa diplomatie, qu’il considère comme un facteur de stabilité et de sécurité face aux défis géopolitiques mondiaux.

Les dossiers brûlants : Afghanistan, Israël et Ukraine

Le retrait chaotique des troupes américaines d’Afghanistan, qui a marqué l’un des moments les plus controversés de son mandat, sera évoqué avec prudence. Biden devrait également rappeler l’importance de l’aide américaine à Israël, soulignant l’engagement des États-Unis envers leurs alliés historiques au Moyen-Orient. Mais c’est surtout la question de l’Ukraine qui dominera son discours.

L’aide militaire et économique à l’Ukraine, face à l’agression de la Russie, est l’un des aspects les plus cruciaux de la politique étrangère de Biden. Ce soutien restera-t-il aussi ferme en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? Le président sortant devrait répondre à cette question de manière indirecte, réaffirmant l’engagement des États-Unis dans la défense des principes démocratiques et des valeurs internationales, malgré les incertitudes politiques à venir.

Un dernier adieu à la nation

Après son allocution au Département d’État, Biden prononcera mercredi soir son discours d’adieu à la nation. Ce sera un moment solennel, où le président tirera un dernier bilan de ses années à la Maison Blanche, non seulement en matière de politique étrangère, mais aussi au regard des nombreux défis intérieurs impliquant le pays a dû faire face pendant son mandat.

Ce discours marquera ainsi la fin d’une ère pour la politique américaine, tout en laissant une empreinte durable sur la scène internationale. L’héritage de Joe Biden sera sans doute jugé par les événements à venir, notamment en ce qui concerne l’avenir des alliances mondiales et de la position des États-Unis dans un monde en constante évolution.

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