La publication de la liste des participants au dialogue national sur la justice, prévu le 28 mai 2024, a provoqué une vague d’indignation. Des membres de Frapp et de la coalition Diomaye Président dénoncent leur exclusion de cet événement crucial.
La liste des invités au dialogue national sur la justice, prévu pour le 28 mai 2024, n’a pas fait l’unanimité. En effet, plusieurs voix importantes de la société civile et du milieu politique ont vivement critiqué leur absence de cet événement. Parmi eux, des membres de Frapp et de la coalition Diomaye Président, qui ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux.
Le procureur Alioune Ndao, figure éminente du paysage judiciaire, a partagé son indignation sur Facebook. Il s’interroge sur la pertinence de convier la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) tout en excluant Diomaye Président. « Inviter Benno Bokk Yakaar au dialogue national sur la Justice et ignorer royalement la Coalition Diomaye Président. Quelle bêtise. Où va ce pays? » a-t-il écrit, exprimant une frustration largement partagée par ses partisans.
Alioune Ibnou Abatalib Sow, membre actif du Frapp, a également réagi avec amertume sur le réseau social X (anciennement Twitter). « Faire des assises de la Justice sans inviter le FRAPP mais inviter quand même BBY. Culotté de la part de celui qui a conçu cette liste », a-t-il posté, soulignant ce qu’il perçoit comme une injustice flagrante dans la sélection des participants.
Ces réactions illustrent les tensions et les divisions croissantes parmi les divers acteurs concernés par la réforme judiciaire. Elles soulignent également les défis auxquels font face les organisateurs du dialogue national, appelés à garantir une représentation équitable et inclusive de toutes les parties prenantes pour un débat constructif et enrichissant.
Le choix des invités est crucial pour la légitimité et la réussite de ce dialogue. Ignorer certaines voix influentes risque non seulement de saper la crédibilité de l’événement, mais aussi de limiter la richesse des discussions et des solutions envisagées. La controverse actuelle appelle à une réévaluation attentive de la liste des participants afin de s’assurer que tous les acteurs clés soient entendus.