Le traditionnel « Soukarou Koor », où les femmes offrent des présents à leur belle-famille, devient de plus en plus difficile à supporter financièrement. Autrefois composé de simples denrées alimentaires, ce rituel exige désormais des éléments coûteux, mettant ainsi les femmes sous une pression financière croissante.

Le « Soukarou Koor », une tradition ancrée dans la culture sénégalaise, représente un défi financier pour de nombreuses femmes. Jadis, ce panier de présents était constitué de dattes, de lait et de sucre, offrant ainsi une expression de gratitude et de respect envers la belle-famille. Cependant, avec le temps, les attentes ont évolué, transformant cette pratique en un fardeau financier pesant sur les épaules des femmes.

Aujourd’hui, le « Soukarou Koor » requiert non seulement des denrées alimentaires, mais aussi des espèces sonnantes et trébuchantes, voire même des bijoux précieux, voire en or. Cette évolution crée une pression supplémentaire sur les femmes, en particulier à l’approche du mois béni du ramadan. D’après seneweb, Fatou Diouf, commerçante au marché de Kaolack, témoignent du stress croissant associé à la préparation de ce panier de présents. « Je n’ai plus envie de boire ni de manger lorsque le ramadan approche, à cause du stress lié à la recherche des moyens nécessaires pour offrir le ‘Soukarou Koor’ à ma belle-famille », confie-t-elle.

Cette pression financière pousse certaines femmes à se priver de leurs propres besoins pour répondre aux attentes de leur belle-famille. La pratique traditionnelle du « Soukarou Koor » devient ainsi un défi supplémentaire dans un contexte où le coût de la vie ne cesse d’augmenter.

On peut dire que le poids financier du « Soukarou Koor » sur les femmes sénégalaises illustre les défis auxquels elles sont confrontées dans leur quête de respect des traditions tout en jonglant avec les réalités économiques actuelles.

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