La diplomatie américaine a pointé du doigt le Rwanda pour son implication présumée dans un bombardement ayant visé un camp de déplacés dans l’est de la République démocratique du Congo, occasionnant la mort d’au moins neuf personnes le vendredi 3 mai. Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, a vivement condamné l’attaque dans un communiqué publié ce vendredi, déclarant : « Les États-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui menée par les forces armées du Rwanda et du M23 contre le camp de déplacés de Mugunga ». Cependant, le Rwanda a rejeté samedi cette accusation qualifiée d’« absurde » par les autorités rwandaises. Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, a réagi sur les réseaux sociaux en exprimant son désaccord : « Comment pouvez-vous arriver à une telle conclusion absurde ? Les FAR (forces armées rwandaises), une armée professionnelle, n’attaqueraient jamais un camp de déplacés », a-t-elle déclaré, qualifiant l’accusation de « ridicule ».

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