Le « NGALAKH » est une tradition sénégalaise associée à Pâques. Cette célébration tire ses origines de la communauté catholique sénégalaise, bien que sa pratique se soit étendue à d’autres communautés religieuses dans le pays.

L’histoire du « NGALAKH » remonte aux premières missions catholiques au Sénégal, où les missionnaires ont introduit la célébration de Pâques et ses traditions associées, y compris la consommation d’œufs en chocolat. Cependant, en raison de contraintes budgétaires et de disponibilité, les œufs en chocolat étaient souvent inaccessibles pour de nombreux Sénégalais.

Pour pallier cette difficulté, les artisans sénégalais ont commencé à fabriquer des œufs de Pâques en sucre ou en pâte d’arachide, une spécialité locale appelée « NGALAKH » en wolof, l’une des langues les plus parlées au Sénégal. Ces œufs de « NGALAKH » étaient fabriqués à partir de sucre, d’arachides broyées, de beurre de cacahuète, de lait concentré sucré et d’autres ingrédients locaux.

Ainsi, au fil du temps, le « NGALAKH » est devenu une alternative populaire et accessible aux œufs en chocolat importés, et il est devenu une tradition en soi au Sénégal pendant la période de Pâques. Les familles sénégalaises préparent souvent du « NGALAKH » à la maison ou l’achètent sur les marchés locaux pour offrir aux enfants pendant les célébrations de Pâques.

En plus de son aspect culinaire, le « NGALAKH » est également devenu un symbole de partage et de générosité pendant la période de Pâques, où les familles et les communautés échangent souvent des friandises et des douceurs pour célébrer cette fête religieuse. Ainsi, le « NGALAKH » est devenu une partie intégrante de la célébration de Pâques au Sénégal, témoignant de l’adaptabilité et de la créativité des traditions religieuses dans un contexte local.

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