Dimanche dernier, une foule massive s’est rassemblée dans les grandes villes de Colombie pour protester contre le président de gauche Gustavo Petro. Cette mobilisation, sans précédent depuis son accession au pouvoir en 2022, a été organisée par des organisations médicales, l’opposition politique, les forces centristes et d’anciens alliés, tous opposés à certaines réformes gouvernementales et à la persistance de la violence dans le pays malgré les efforts de paix.

Les chiffres communiqués par les autorités municipales ont révélé une participation massive, avec près de 500 000 personnes à travers le pays, dont 350 000 rien qu’à Medellin, la deuxième ville du pays. Le président Petro a toutefois minimisé l’ampleur des manifestations, affirmant que seulement « plus ou moins 250 000 personnes » y avaient participé.

Les manifestants ont critiqué la politique de « paix totale » du gouvernement, accusant Petro de protéger davantage les groupes armés que les citoyens ordinaires. Malgré les concessions accordées aux groupes armés dans le cadre des négociations de paix, les violences persistent, alimentant le mécontentement généralisé.

Cette mobilisation historique témoigne du mécontentement croissant à l’égard du président Petro, dont le taux de désapprobation atteint 60 % selon les sondages. Avec une opposition politique grandissante et une population de plus en plus critique, Petro fait face à un défi majeur pour maintenir le soutien à son gouvernement et pour répondre aux attentes des Colombiens.

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