Les 18 hommes et une femme qui ont écumé le Sénégal jusqu’à vendredi dans des cortèges colorés offrent une alternative entre changement et continuité.

Le projet de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko, le principal ticket d’opposants, « c’est de partager équitablement les ressources. Ce qui appartient au Sénégal, il faut le laisser au Sénégal, c’est le patriotisme », dit Gnima Mané, une enseignante de 38 ans, dans la ville de Ziguinchor.

Le gouvernement « a beaucoup fait pour Diourbel », objecte à des centaines de kilomètres le lycéen de 19 ans Ousseynou Diène au cours d’un meeting d’Amadou Ba, le candidat du pouvoir. « Nous avons de nouveaux lampadaires, des routes, un stade gazonné à inaugurer », dit-il.

Amadou Ba, le dauphin désigné par le président sortant Macky Sall, et Bassirou Faye, le « candidat du changement de système » et d’un « panafricanisme de gauche », affirment tous deux pouvoir l’emporter dès dimanche sans passer par un second tour, dont la date n’est pas fixée. L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall est le troisième favori.

Cette élection est « la plus ouverte » des douze présidentielles organisées depuis l’indépendance en 1960, dit Sidy Diop, directeur adjoint des rédactions du quotidien le Soleil.

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