Alors que les réseaux sociaux bouillonnent d’appels à manifester contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal, la mobilisation sur le terrain ne reflète pas cette effervescence. Des voix s’élèvent pour dénoncer le décalage entre la présence virtuelle des politiques et la faible participation dans les rues, alimentée par les arrestations et la violence policière.
Contraste entre le virtuel et le réel :
Les réseaux sociaux sont le théâtre d’une agitation croissante, avec des politiciens appelant à manifester contre la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat présidentiel. Cependant, dans la réalité, la mobilisation peine à se concrétiser. Des voix se lèvent pour remettre en question cette divergence, attribuée en partie aux arrestations et à la répression policière.
Une protection inégale :
L’anonymat de certains témoins révèle un sentiment d’injustice quant à la différence de traitement entre les politiques et les manifestants ordinaires. Alors que les premiers semblent bénéficier d’une protection et évitent souvent les conséquences des manifestations, les seconds sont souvent les premiers à être arrêtés et victimes de violences.
Désillusion et manipulation :
Certains dénoncent une manipulation orchestrée sur les réseaux sociaux, avec des vidéos anciennes utilisées pour inciter à la protestation. La désillusion grandit parmi les jeunes, découragés par les arrestations et les violences récentes. Les préoccupations quotidiennes et les craintes pour la sécurité personnelle semblent prendre le pas sur la volonté de manifester.
Une mobilisation virtuelle croissante :
La situation actuelle soulève des interrogations sur la pertinence des manifestations et la représentativité des appels virtuels. Les témoignages recueillis mettent en lumière une population de plus en plus sceptique à l’égard des politiques, découragée par les manipulations et les répercussions de la contestation sur le terrain.
Source:seneweb
