Le journaliste René Capin Bassène, actuellement incarcéré à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, exprime son désarroi quant à la perspective de voir la vérité éclater un jour dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. Il affirme que la situation est compliquée en raison des accords de paix conclus entre l’État sénégalais et le chef rebelle de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime.

Selon Bassène, un mandat d’arrêt a été émis contre César Atoute Badiate en janvier 2022, suivi d’un autre mandat en juin 2023 par le juge de la Chambre criminelle de Ziguinchor, l’accusant par contumace de la réclusion criminelle à perpétuité. Cependant, il souligne que l’État du Sénégal a signé un accord de paix avec Badiate en août 2022, créant ainsi une situation complexe.

René Capin Bassène insiste sur son innocence et dénonce une prétendue volonté de le sacrifier en tant que journaliste dérangeant. Il attend son procès en appel depuis juin 2022 et exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme une justice à deux poids et deux mesures. Dans un geste désespéré, il déclare qu’il mettra fin à ses jours si cette injustice persiste.
Il est important de souligner que René Capin Bassène et Omar Ampoi Bodian ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 2022 dans l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, étant présentés comme des membres du MFDC.

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