Le jeudi 15 février, près de 700 détenus ont été libérés, suscitant de nombreux témoignages révélant des traitements choquants subis en détention. L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) condamne fermement les cas de tortures et de sévices corporels signalés. L’organisation souligne que des détenus arrêtés de manière arbitraire ont dénoncé des abus tels que des violences physiques et psychologiques lors de leur arrestation par les forces de défense et de sécurité. Les témoignages mettent également en lumière des retours de parquet illégaux et des conditions carcérales déplorables, avec des détenus entassés dans des cellules insalubres et faisant l’objet de racket.

ADHA remet en question le respect des droits fondamentaux et du Code de déontologie des forces de défense et de sécurité de 2014. L’organisation appelle le Procureur de la République à intervenir, ainsi que les organisations de défense des droits humains, pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Elle exhorte à une enquête approfondie, à l’établissement des responsabilités et à l’application de sanctions conformément au Code Pénal. Préoccupée par la santé des détenus libérés, ADHA demande aux autorités d’assurer un suivi sanitaire, psychologique et financier pour faciliter leur réintégration. Une campagne d’évaluation globale de la situation carcérale au Sénégal sera prochainement lancée par l’organisation pour informer sur les conditions de détention de chaque prisonnier.

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