Au 24 novembre 2024, 1 689 Sénégalais risquent l’expulsion définitive des États-Unis. Ces ressortissants sénégalais figurent sur le registre de la police de l’immigration américaine. Ce registre inclut près d’un million et demi d’étrangers sous avis d’expulsion. Parmi ces personnes, les ressortissants du Guatemala, du Honduras et du Mexique dominent largement en nombre.
La politique stricte d’immigration sous Donald Trump
Donald Trump, lors de son investiture le 20 janvier dernier, a réaffirmé ses positions fermes sur l’immigration. Dans son discours inaugural, il a promis de mettre fin immédiatement à toutes les entrées illégales sur le sol américain. Il a également déclaré que « des millions et des millions d’étrangers criminels » seraient expulsés vers leurs pays d’origine. Ces annonces illustrent sa détermination à appliquer une politique migratoire drastique, ciblant principalement les étrangers en situation irrégulière.
Les premières expulsions massives commencent
Quatre jours après les déclarations du président, les premières expulsions ont eu lieu. Le vendredi 24 janvier, un avion a rapatrié 265 citoyens guatémaltèques. Ce vol marque le début d’une série d’opérations similaires prévues par les autorités américaines. En parallèle, d’autres vols ont été signalés, transportant des personnes expulsées vers le Mexique. Ces mesures renforcent la crainte chez les milliers d’étrangers concernés, notamment les Sénégalais.
Un impact majeur pour les pays d’origine
Les expulsions massives des États-Unis posent des défis importants aux pays d’origine des migrants. Les gouvernements concernés doivent se préparer à gérer les répercussions sociales et économiques de ces retours forcés. Pour le Sénégal, l’arrivée de près de 1 700 personnes expulsées pourrait créer une pression supplémentaire sur les ressources et les infrastructures.
Ces mesures reflètent l’application rigoureuse des nouvelles politiques migratoires américaines, suscitant inquiétude et incertitude parmi les communautés étrangères.
