La CAP a tenu une conférence de presse le 29 avril à Dakar.
Elle a dénoncé des attaques répétées contre les médias sénégalais depuis mai 2024.
Selon elle, ces attaques sont politiques, planifiées et menacent la liberté de la presse.
Elles incluent une asphyxie financière et des décisions administratives jugées arbitraires.

Un arrêté contesté

La CAP rejette l’arrêté ministériel du 22 avril 2025.
Elle critique aussi les convocations de la DST visant plus de 200 médias.
Ces entreprises sont accusées d’être « non conformes au Code de la presse ».
La CAP dénonce une criminalisation illégale de l’activité journalistique.

Climat de peur et blocages administratifs

La CAP évoque un climat de peur grandissant dans les rédactions.
Elle critique l’opacité des procédures et l’absence de recours disponibles.
Elle fustige la fermeture soudaine de la plateforme de déclaration des médias.
Ce blocage empêche la création de nouveaux organes de presse.
Elle compare cette situation à l’étouffement de George Floyd.

Un plan d’action immédiat

La CAP lance un formulaire pour recenser les entreprises jugées non conformes.
Elle propose un accompagnement juridique avec des avocats spécialisés.
Elle appelle les responsables à déposer un recours le même jour à la Cour suprême.

Mobilisation et réforme interne

Elle prévoit des rencontres en mai avec syndicats, société civile et défenseurs des droits.
Un sit-in se tiendra devant le ministère de la Communication.
La CAP réformera sa structure lors d’une assemblée générale le 17 mai prochain.

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