Le Parlement du Sénégal a voté en faveur d’un projet de loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, après une annonce sans précédent du président Macky Sall. Des tensions ont éclaté alors que des élus de l’opposition ont tenté de bloquer le processus parlementaire, nécessitant l’intervention des forces de sécurité. Ce report inédit plonge le pays dans une période d’incertitude politique, menaçant sa réputation de stabilité démocratique régionale.
Une décision historique :
Le Parlement sénégalais a voté en faveur du report de l’élection présidentielle au 15 décembre, une mesure sans précédent dans l’histoire du pays. Cette décision fait suite à l’annonce du président Macky Sall, qui a reporté l’élection présidentielle à une date indéterminée en raison de préoccupations concernant l’intégrité du processus électoral.
Tensions politiques et intervention sécuritaire :
Des tensions ont éclaté au Parlement lorsque des élus de l’opposition ont tenté de bloquer le processus parlementaire en empêchant l’accès à l’hémicycle. Les forces de sécurité ont dû intervenir pour maintenir l’ordre et permettre le déroulement du vote. Cette intervention souligne les divisions profondes au sein de la classe politique sénégalaise.
Risques pour la stabilité démocratique :
Le report de l’élection présidentielle plonge le Sénégal dans une période d’incertitude politique, remettant en question sa réputation de bastion de la stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest. Les manifestations et les critiques de l’opposition et de la société civile soulignent les préoccupations quant à un éventuel coup de force institutionnel et ses conséquences sur la démocratie sénégalaise.
Une date amendée :
Initialement prévu pour le 25 août, le report de l’élection présidentielle a été amendé pour fixer la date au 15 décembre. Cette modification a été approuvée par le Parlement avant le vote final. Cependant, cette décision suscite des interrogations quant à son impact sur le processus électoral et la transition démocratique du pays.
Appels au calme et à la retenue :
Alors que les tensions persistent, des appels au calme et à la retenue sont lancés de toutes parts. Les acteurs politiques et la société civile sont exhortés à privilégier le dialogue et à résoudre les différends de manière pacifique pour préserver la stabilité et l’intégrité démocratique du Sénégal.
Source :l’opinion
