Une réunion exceptionnelle à la Maison Blanche
Donald Trump recevra Benjamin Netanyahu lundi à Washington pour une réunion stratégique.
Ce sera leur troisième rencontre en six mois, preuve de leur relation étroite.
La réunion intervient après l’offensive conjointe États-Unis-Israël contre l’Iran.
Washington a bombardé trois sites nucléaires iraniens, stoppant temporairement le conflit.
Gaza au cœur des discussions
La situation humanitaire à Gaza reste catastrophique après 21 mois de guerre.
Trump réclame un cessez-le-feu de 60 jours pour soulager les civils.
« Les habitants de Gaza ont vécu l’enfer », a-t-il déclaré.
Il veut stabiliser le territoire et mettre fin à une guerre sans issue.
Une trêve négociée par l’Égypte et le Qatar est sur la table.
Le Hamas prêt à négocier
Le Hamas dit vouloir négocier immédiatement cette proposition « finale » de cessez-le-feu.
Le Jihad islamique soutient cette ouverture au dialogue.
La trêve inclurait la libération d’otages contre des prisonniers palestiniens.
Trump a exigé une réponse rapide du Hamas.
Un “grand marchandage” à venir
Selon l’analyste Michael Horowitz, Trump prépare un « grand marchandage stratégique ».
Netanyahu sait que l’offensive militaire à Gaza touche à sa fin.
Il pourrait accepter une sortie progressive de guerre, selon des sources israéliennes.
Netanyahu cherche aussi à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite.
L’Iran dans la ligne de mire
Trump refuse toute discussion avec l’Iran : « Je n’ai rien à leur offrir ».
Il affirme avoir « anéanti » leur programme nucléaire lors des frappes de juin.
Il menace de frapper à nouveau si Téhéran relance ses ambitions atomiques.
Trump reste ferme : aucune concession, aucune négociation.
Des liens forts malgré les tensions passées
Les relations entre Trump et Netanyahu n’ont pas toujours été faciles.
En avril, Trump avait surpris Netanyahu en annonçant vouloir parler à l’Iran.
Mais leur alliance contre Téhéran les a rapprochés de nouveau.
Trump considère Netanyahu comme un « Grand Héros » du Proche-Orient.
Il appelle même à l’abandon des poursuites pour corruption contre lui.