Un niveau d’endettement alarmant

Le Sénégal affiche un ratio dette/PIB de 119 % en 2024.
Ce taux dépasse largement les seuils recommandés par le FMI (60 %) et l’UEMOA (70 %).
Seuls le Ghana, le Soudan et l’Érythrée présentent des niveaux plus élevés.
L’expert évoque une dette alimentée par des déficits jumeaux : budgétaire et courant.
Le pays souffre aussi d’un accès réduit aux financements concessionnels.

Une charge d’intérêts insoutenable

Le ratio intérêts/recettes fiscales atteint 25,8 % au Sénégal.
Ce chiffre dépasse le seuil critique fixé entre 20 et 23 % par le FMI.
Cette situation limite fortement les capacités de l’État à investir.
Les services sociaux, les infrastructures et la relance économique en pâtissent.
Le Sénégal rejoint ainsi la liste rouge du FMI, avec le Ghana ou le Kenya.

Des réformes urgentes à mener

Le Pr Amath Ndiaye appelle à une réaction rapide des autorités sénégalaises.
Il recommande un nouvel accord avec le FMI et la réduction des déficits.
L’expert prône aussi une réforme fiscale ambitieuse et des financements moins coûteux.
Il alerte : « Sans mesures rapides, le pays risque une crise financière majeure ».
Ce double signal impose une mobilisation immédiate pour restaurer la soutenabilité budgétaire.

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