Le personnel du SAMU national entame une grève de 72 heures dès le mercredi 7 août 2024. Pendant cette période, ils ne prendront en charge que les urgences primaires. Ils suspendront toutes les autres activités, comme la recherche de places, les consultations de routine, les transports simples, la couverture médicale et les activités à l’aéroport international Blaise Diagne. Les syndicats, représentés par le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), ont exprimé leur détermination à défendre les droits du personnel soignant. Ils utiliseront tous les moyens légaux pour obtenir satisfaction si les engagements pris lors des négociations précédentes ne sont pas respectés.

Lors d’une conférence de presse, tenue le mardi 6 août à leur siège, les syndicats ont exposé la « situation critique » de leur établissement. Après deux mois de trêve et plusieurs tentatives de négociation, les autorités n’ont satisfait aucune des 16 revendications. Fatou Mbaye Sylla, la directrice générale des Établissements de santé, n’a pas tenu ses promesses.

Les syndicalistes affirment que la direction du SAMU reste indifférente à leurs conditions de travail.

Le personnel technique réclame le paiement des arriérés de la prime Covid-19, la motivation NEPAD, et le règlement des heures supplémentaires. Ils demandent aussi la revalorisation des primes de garde et le renforcement des effectifs paramédicaux et médicaux.

Le personnel souhaite un médecin du travail pour les maladies professionnelles, l’avancement, la formation continue, et un conseiller juridique pour les litiges. Ils dénoncent le « mépris flagrant et le manque de considération » pour le personnel de la seule structure publique de médecine préhospitalière au Sénégal.

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